Notre Monsieur H: du mois de février est Vincent Falgueyret alias Gaspard de Lalune, graphiste indépendant !
Vincent Falgueyret,
Gaspard de Lalune
Anthony Fournier ©
H • • • Qu’est-ce qui te fait lever le matin ?
Le réveil et puis le café ! Donc à partir de là je commence à émerger un peu pour me consacrer à mes commandes et mes projets perso en tant que graphiste indépendant.
A • • • Petit, que voulais-tu faire plus grand ?
Petit, ce qui m’intéressait c’était le contact avec les gens. Je suis très observateur. J’ai toujours aimé analyser le comportement des personnes, ce qui a été un plus pour le dessin. J’ai même voulu faire des études en socio ou en psycho mais je n’ai pas obtenu mon bac ! Alors un ami dans le graphisme m’a parlé de ses études et comme je dessinais un peu, j’ai été intrigué. Ne pas avoir le bac a finalement été une vraie chance ! (rires)
P • • • Qu’est-ce que tu faisais il y a 10 ans ?
Il y a 10 ans j’étais déjà graphiste depuis quelques années. Je suis passé par des boites dans le multimédia puis par l’agence bordelaise Poaplume ou j’ai commencé en freelance puis en intégrant le collectif Auguste Derrière. C’est après que j’ai créé Gaspard de Lalune.
Antoine Delage ©
P • • • Bordeaux, ville bourgeoise ou punk qui vit dans les caves ?
Pas punk du tout ! Elle souffre d’une image ancienne de part son histoire.
E • • • Qu’est-ce qu’il manque à Bordeaux ?
Je pense qu’il manquait une grosse salle de concert, ce qui n’est plus le cas avec l’ouverture de l’Arena. Cependant, il faudrait un grand festival de musique au sein même de Bordeaux, même si il y en a aux alentours.
: • • • Tes projets dans un futur proche et lointain ?
Je viens de publier La Guerre à la politesse est un combat sans merci ! chez Textuel. L’ouvrage – un alliage de graphisme et d’humour détournant anciennes publicités et autres planches encyclopédiques – donne lieu à une expo à la librairie parisienne Artazart jusqu’au 5 mars 2018. En parallèle je continue d’écrire pour un nouvel ouvrage.
N • • • Si tu élisais un Monsieur ou une Madame HAPPE:N ?
Je pense évidemment à ma compagne photographe Éloïse Vene ! (rires) Je pense aussi au talentueux Jo Brouillon, artiste peintre et plasticien bordelais, dont il faut absolument découvrir le travail !