Déjà ou enfin le week-end ?
Pour les bosseurs, comme pour les glandeurs, c’est le week-end pour tout le monde. Inutile de chercher ailleurs, Elise t’a concocté un programme aux petits oignons !
::: VENDREDI :::
Et si ce n’était pas déjà vendredi, on aurait presque envie de faire le mur pour écourter la semaine.
Ça tombe bien, vu que le collectif de street art bordelais Royal Béton vient rafraîchir le fameux M.U.R des Chartrons à partir de 17h.
Ensuite, direction Saint-Michel pour rejoindre les copains pour un petit apéro en musique au Quartier libre. Comme chaque dernier vendredi du mois, c’est la Vicious Soul Party : une bonne occasion de groover sur du rythm and blues, de la soul et du rock 60’S. Ça fait du bien de se dégourdir les jambes sur la rétro-piste...
::: SAMEDI :::
Cette après-midi, au lieu d’aller magasiner en ville (comme diraient nos cousins québécois), une pulsion régressive me pousse à faire un tour à la Foire aux plaisirs aux Quinconces. Que celui qui n’a jamais envie d’engouffrer de la friture au sucre en s’adonnant aux manèges les plus beaufs me jette la première pierre.
Aïe !
Bon, pour remonter le niveau culturel de la journée et changer des habituelles tournées des bars du samedi soir, j’ai comme une envie de théâtre, de spectacle. Mais pas n’importe lequel, le genre de truc qui te remue les tripes et qui te marque pour longtemps.
On avait déjà été bien chamboulé par le clown trash Tiphus Bronx et son « Délirium du papillon » (à relire, la rencontre entre l’autre Elise et Typhus lors de la dernière édition d’Échappée Belle)
Cette fois, tout est dans le titre : « La petite histoire qui va te faire flipper ta race (tellement qu’elle fait peur) ». Un mélange de hâte et une légère anxiété m’envahit à l’idée de retrouver ce psycho-personnage flippant et attachant.
::: DIMANCHE :::
Profitons de la balade dominicale pour aller voir « Tromelin, l’île des esclaves oubliés ». Parce qu’on va finir par la rater cette expo et ce serait bien dommage. Entre récit historique passionnant et fouilles archéologiques minutieuses, le musée d’Aquitaine livre l’histoire folle de ces 80 esclaves livrés à eux-mêmes pendant 15 ans sur une île déserte du pacifique. Une expérience de survivalistes en grandeur nature. Et sans caméra de télé-réalité.
Déjà la fin du week-end. On peut se permettre une soirée télé casanière avec une pensée émue pour les parents qui sacrifient leurs dimanches soirs pour accompagner leurs progénitures à la comédie musicale de la Reine des neiges… Ouf, on a échappé à ça.
Sinon, qu’est-ce qui nous attend de chouette le w-e prochain ?