Pour finir cette carte blanche, focus sur Charl, l’empreinte artistique du collectif.
Déstructuré et insolent, le style de Charl ne saurait échapper à l’oeil d’un amateur de formes graphiques et de couleurs vives. De sa tendre enfance, les gribouillis se sont transformés en graffitis pour donner vie à de nombreux lettrages dont il signe désormais ces toiles.
Depuis une dizaine d’années, cet artiste bordelais a pris une orientation plus artistique que vandale et s’amuse à décliner ses formes géométriques du dessin au mobilier, de la typographie à la scénographie, en aplat ou en 3D. Il faut dire que sa formation d’enseigniste et de peintre en lettres l’ont mené à parcourir de nombreux domaines, avant de rejoindre sa deuxième passion : la musique électronique.
À l’initiative de la Serre/le Verger aux côtés du collectif TPLT, il en a inventé l’identité visuelle : un univers onirique, mettant en scène les merveilles de la nature accompagnée d’une typographie. “Etant le seul à ne pas mixer de la bande, il était tout naturel que je prenne en main l’artistique, en ce qui concerne le graphisme et la scénographie” aime t’il rappeler. Usant de matériaux recyclés, il construit alors les bars, les assises et les décors de ces après-midi hédonistes.
Dernièrement, il prêtera aussi main forte sur la scénographie de la 1ère édition du HORS BORD Festival qu’il colore de ses modules en palettes de couleurs vives. Membre fondateur de l’exposition Transfert, il réalise en ce moment dans l’ombre la scénographie du dernier étage de l’ancien magasin Virgin. Et connaissant l’artiste, il y a fort à parier que cet espace sera des plus “festif”.
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