Bordal Fest II : punk et hardcore à Bordeaux

Le Bordal Fest c’est du (bon) bordel dans les oreilles et plein de pogos à venir! Ça se passe les 8 et 9 mars au Void à Bordeaux.

Ce tout jeune festival – ce sera la deuxième édition, et on espère bien qu’il y en aura plein d’autres – est né de la rencontre entre Burdigala Records et Picole. Pour l’occasion, 11 groupes de punk rock et de hardcore se déplacent pour deux soirées pleines d’énergie, de bière et surtout de gros son.

Un peu avant que les festivités ne commencent, j’ai eu l’occasion de rencontrer Max, Gérald et Adrien de Burdigala Records, ainsi qu’Aymeric à cheval chez Burdigala et Picole.

Présentez-nous Burdigala Records en quelques mots.

Max : On a créé l’asso en août 2016, et le premier concert était fin 2016.

Gérald : En moyenne on fait entre 4 et 7 concerts par an. La saison 2018-2019 est moins riche en concerts spontanés, mais on s’est bien bougé sur le festival.

Aymeric : On a aussi bougé sur d’autres festivals pour tenir un stand pour Picole et Burdigala (Rhinoférock en Vendée et Jalles House Rock à Saint-Médard-en-Jalles).

Et c’est quoi Picole ?

Aymeric : C’est un collectif. Notre principe c’est de faire des collaborations avec des artistes, beaucoup sont tatoueurs. On fête nos 3 ans cette année. En général on fait des petites séries de t-shirts, de chaussettes, d’affiches, et de la bière (on a sorti un pack récemment). Le but c’est de faire des nouveaux formats. On essaie de trouver les circuits les plus courts possibles. Là on est quasiment sur une collaboration par mois avec Picole, ça prend un peu d’ampleur et c’est cool.

Comment est né le Bordal Fest ?

Gérald : Sur certains concerts on s’est mis en coproduction. Il y a des activités intriquées à chaque fois entre Picole et Burdigala Records, fatalement ça nous a amené à travailler ensemble et à bien rigoler.

Aymeric : L’année dernière le Bordal c’était l’occasion de fêter les 2 ans de Picole et le premier anniversaire de Burdigala aussi.

Vous avez parlé du principe DIY, qu’est-ce que c’est pour vous ? Et pourquoi est-ce que ça vous tient à cœur ?

Max : C’est être indépendant. On essaie de tout faire nous-même, sans subventions.

Aymeric : Il y a deux trucs. C’est moins cher puisqu’on n’a aucune entrée d’argent à part les places des concerts et c’est aussi vivre l’expérience complètement.

Gérald : Le Do It Yourself, c’est une notion qui marche bien avec le punk de manière générale, donc c’était en adéquation avec notre démarche en fait tout simplement.

Comment s’est passé le choix des groupes pour la programmation ?

Adrien : Souvent c’est un groupe en tournée et deux groupes locaux qui supportent.

Aymeric : Max a participé à l’organisation de tournées de groupes, donc il a fait pas mal de rencontres par ce biais-là, et le réseau s’agrandit. Il est souvent contacté aussi.

Vous les faites jouer au Void, pourquoi avoir choisi ce lieu ?

Gérald : L’année dernière on a presque tapé la jauge les deux soirs donc il nous fallait minimum ça.

Adrien : C’est aussi parce que c’est une association le Void, ce sont des copains, c’est dans le quartier… Toujours dans le circuit court.

Le festival est aussi l’occasion de sortir une compilation avec tous les groupes qui ont joué en 2018 et les groupes présents durant le Bordal Fest, vous avez envie de dire un mot là-dessus ?

Max : Tous les groupes ont bien joué le jeu et nous ont envoyé des morceaux.

Aymeric : Ça nous a permis aussi de faire valoir le festival sur des stands et ça faisait un bel objet.

© Young June Kim

Sur ce les amis, couchez-vous tôt cette semaine pour guincher ce week-end, ramenez vos copains ou venez vous en faire, ça va pogoter sévère Jacqueline. Pour les plus motivés, c’est possible de réserver vos places (1 soir : 10€ – 2 soirs : 18€).

P.S. Pour ceux qui refusent que ça s’arrête et aussi pour les autres qui veulent découvrir, il y aura un after au Titi Twister le 16 mars : live acoustique et DJ set.