Notre Madame H: du mois de février/mars est Melody, de de la friperie Platine !
MELODY
Friperie Platine
H • • • Qu’est-ce qui te fait lever le matin ?
Mon chat (star insta) qui veut ses croquettes !
Plus sérieusement je me lève par envie de découvrir ce que va m’offrir cette nouvelle journée en terme de rencontres. La boutique est un lieu assez génial pour ça, chaque personne qui pousse la porte arrive avec son histoire, sa personnalité et j’adore ça ! Toutes les rencontres se sont pas électriques mais quand le courant passe c’est fantastique. Récemment une femme magnifique et très charismatique est venue essayer une robe qui se trouvait en vitrine, on aurait dit qu’elle sortait tout droit d’un film de David Lynch. Malheureusement la robe en question était trop petite je lui ai donc déniché une robe adaptée à sa carrure et sa personnalité. Cela arrivant régulièrement, trouver LA PIÈCE qui leur correspond, il suffit de parler un peu afin de découvrir leur personnalité. C’est grâce à des moments comme ça que mon travail se justifie. Tous les vêtements à la boutique sont le fruit d’un travail de chine et de recherche, je suis une dénicheuse.
A • • • Petite, que voulais tu faire plus grande ?
Petite, j’ai eu la chance d’assister à des concerts d’exception comme Madonna, Prince , George Michael ou encore Chris Isaac… car mon père travaillait dans l’industrie du disque, en plein essor dans les années 80. J’étais fascinée par les habits de scène, la mode et la musique !
À 12 ans initiée par la grande sœur punk d’une amie du collège j’ecumais toutes les friperies parisiennes et les puces en bordure de ville et je me choisissais des tenues incroyables. Ne sachant pas trop comment les utiliser je vouais un culte à Kate bush et je crois qu’inconsciemment je rêvais de monter sur scène et de faire de la musique !
P • • • Qu’est-ce que tu faisais il y a 10 ans ?
J’étais une libraire sage dans une école internationale de business et en parallèle je faisais du piercing dans le magasin de tatouage de mon compagnon d’époque. J’adorais cette double-vie, j’étais sage avec les lunettes la journée et je pierciais des langues et des arcades à la sortie du boulot et le samedi. Je rêvais aussi secrètement d’ouvrir mon propre shop de Vintage passion qui ne m’a jamais quittée.
P • • • Bordeaux, vieille bourgeoise ou punk qui vit dans les caves ?
Aucun des deux ! Quand nous sommes arrivés Bordeaux on a entendu des « Les bordelais vont être super fermés » ou encore « Vous êtes malades de monter un projet dans une ville que vous connaissez pas ! ». Mais on s’est vite rendu compte que Bordeaux est une ville hétéroclite, que c’est un mélange de gens qui aiment la ville et qui ne sont pas enfermés dans un clapier à lapin comme à Paris.
Je suis nouvelle ici et j’aime le mélange qu’offre cette ville. On peut passer d’un Saint Mich qui me rappelle mon 19eme arrondissement natal et mon 18eme d’adoption, au standing des beaux quartiers des grands hommes en 10 minutes chrono !! J’aime me promener sans but précis et découvrir des coins inédits.
C’est une belle ville au passé chargé, mais animée d’une bonne énergie. J’aime l’observer et la sentir couler dans ses artères principales et dans ses recoins cachés
.E • • • Qu’est-ce qu’il manque à Bordeaux ?
Peut être un lieu underground excitant qui mélangerait art ,musique et mode qui flirterait avec la clandestinité et qui ferait naître des courants nouveaux, frais et purs… Pour être honnête je n’ai pas eu le temps de faire le tour complet de la ville et de ses lieux, il existe peut être déjà?
: – Tes projets dans un futur proche et lointain?
Réaliser mon rêve d’enfant donc faire de la musique, chanter et sortir un album pour exprimer toutes les émotions que j’ai en moi les partager et faire kiffer les gens.
Aussi investir et ouvrir au public la cave de mon magasin un bel et grand endroit, y proposer des événements musicaux et artistiques (ce fameux lieu underground qui manque selon moi à la ville).
N • • • Si tu élisais un Monsieur ou une Madame HAPPE:N ?