Chaque mois, retrouvez une Femme et un Homme qui font la vie bordelaise à travers nos 7 questions et un portrait photo. Pour cette rentrée, Happe:n accueille Marine Cardin, scénographe !
MARINE CARDIN
Scénographe
H • • • Qu’est ce qui te fait lever le matin ?
Je pense qu’on peut dire un café ! La bonne odeur du café dans la cuisine le matin c’est le meilleur des réveils. (rires) Avoir une journée qui, je sais, ne sera pas la même qu’hier ni avant hier, avec de nouveaux projets.
A • • • Petite, que voulais tu faire plus grande ?
Je crois que toute ma famille sera d’accord pour dire que je voulais être maîtresse. Mais on peut dire que j’ai réalisé un rêve de gosse, je suis prof à CREASUD une école de design à Bordeaux où je donne des cours de design d’espace.
P • • • Qu’est-ce que tu faisais il y a 10 ans ?
On était en 2006, j’étais au lycée ! J’étais en train de faire des photos au 400 en essayant d’avoir mon bac. (rires) Mais en y repensant j’ai passé plus de temps à organiser des soirées avec un ami au New Amsterdam qu’à réviser.
P • • • Bordeaux, vieille bourgeoise ou punk qui vit dans les caves ?
C’est marrant comme question puisqu’on est dans une cave en ce moment (rires). C’est une question assez complexe, à la fois Bordeaux peut être très bourgeoise et très punk, sacré mélange ! Par exemple, à Relâche ou encore à Bordeaux OpenAir au Jardin Public, c’était flagrant : pendant que nous dansions tout en buvant des bières, Papi et Mamie faisaient leur promenade dominicale. Je trouve cette mixité assez cool.
E • • • Qu’est-ce qu’il manque à Bordeaux ?
Mes attentes d’avant comme plus de culture, d’expositions, je les trouve aujourd’hui avec Transfert ou encore Darwin où l’offre culturelle est omniprésente.
Sinon… peut-être un métro? (rires)
Qu’est ce qu’il manque à Bordeaux… des bancs?
Non, aujourd’hui je n’ai pas grand chose à reprocher à Bordeaux, la culture avance, c’est très bien !
: • • • Tes projets dans un futur proche et lointain ?
Au mois de septembre j’ai m’occupe d’une partie de la scénographie du festival Ocean Climax avec deux amis, mais aussi une installation pour les journées du patrimoine dans le village ou j’ai grandi, Latresne.
Cette année la mairie du village veut mettre en avant toute la rue commerçante. Nous avons donc crée tout un parcours avec la troupe de théâtre Blop. C’est un mélange entre vidéo et théâtre tout ça pour valoriser et mettre en avant les commerçants.
Dans un avenir lointain, arriver à prendre du temps pour partir en vacances. (rires) Mais partir en vacances pour pouvoir faire une résidence, développer quelque chose d’artistique en m’inspirant de l’atmosphère.
N • • • Si tu élisais un Monsieur ou une Madame HAPPE:N ?
Alors justement mes deux amis avec qui j’ai répondu à l’appel à projet pour Ocean Climax, je les ai rencontré à l’école et on est toujours resté en contact. Aujourd’hui on se retrouve dans la même direction.
La première c’est Alexandra Julien qui avait monté le concept store Edith place Fernand Lafargue. Elle est maintenant Architecte d’intérieur à plein temps.
Le deuxième c’est celui sans qui M Cardin serait beaucoup moins forte, c’est mon « régisseur technique », mes bras forts, c’est Adrien Bensch. Il monte un projet de startup qui s’appelle Kikiq, c’est un atelier d’idées qui a pour but de rendre accessible le design pour tous.
Voilà les M&Mme qui me font lever le matin.
Marine Cardin par Antoine Delage pour Happe:n