Monsieur H: #26

Notre Monsieur H: du mois d’octobre est Sébastien Brun, porteur du projet Zebra Lova !


Sébastien Brun
Porteur du projet Zebra Lova


H • • • ­ Qu’est-ce qui te fait lever le matin ?

Aujourd’hui c’est le projet musical Zebra Lova pour lequel je m’investis à fond. Je suis un peu comme un chef d’entreprise avec plusieurs casquettes/fonctions : je gère la partie musicale d’une part, entre la composition et le travail avec les arrangeurs et toutes les personnes qui travaillent autour du live ; puis la partie visuelle d’autre part, en m’entourant de personnes proches de mon univers. C’est tout ce panel d’arts différents qui me booste au quotidien !

A • • • C’était quoi tes rêves d’enfant ?

Tout petit, j’étais passionné de sport, je voulais être tennisman professionnel. J’ai commencé le tennis à huit ans et j’en ai joué à bon niveau, je l’ai même enseigné pendant dix ans. C’est plus tard vers mes seize ans quand j’ai débuté la musique avec très vite l’envie de devenir musicien, de faire des concerts, de partir en tournée… J’ai commencé par des cours de guitare dans une association durant un an (à partir de là j’en ai joué deux/trois heures par jour pendant plus de dix ans) puis c’est un peu le hasard qui m’a mis une basse entre les mains ! A l’époque je voulais intégrer un groupe de musique au lycée et il se trouve que seul le poste de bassiste était vacant… Je me suis rapidement passionné pour cet instrument grâce auquel j’ai découvert la disco, la funk, styles qui mettent en avant la basse. Donc pas forcément de rêves de métiers en particulier mais des passions partagées entre sport et musique. Aujourd’hui je suis content d’avoir toujours vécu ce que j’avais envie de faire !

Durant le tournage du clip Get On My Boat avec Claire Soubrier © Anthony Fournier

P • • • Que faisais-tu il y a dix ans ?

J’étais directeur d’une école primaire en République démocratique du Congo. J’ai une anecdote assez forte là-bas car j’ai joué avec Papa Wemba (c’est un peu le « Johnny Halliday Africain » pour ceux qui ne le connaissent pas) ! Il faisait un concert dans le village où j’étais et lorsque je l’ai rencontré je lui ai dit que j’étais bassiste et que ça me manquait car je ne jouais pas beaucoup depuis que j’étais au Congo. Je lui ai alors demandé si c’était possible de jouer un morceau sur scène avec lui…comme ça, au culot. Quelle fût ma surprise lorsqu’il m’a répondu « pas de problème mon bassiste va t’apprendre un de mes morceaux » ! Donc en plein milieu du concert qui se passait dans un stade rassemblant 20.000 personnes, il m’a fait monter sur scène pour participer au morceau. C’était stressant mais c’est un très beau souvenir !

P • • • ­ Ce serait quoi ton « animal-totem » ?

J’aime bien les zèbres justement : les individus se ressemblent au premier coup d’œil, pourtant chacun est unique : il n’y a pas deux combinaisons de rayures identiques ! Autre particularité qui me séduit chez ces équidés : c’est qu’ils ne se domptent pas. Quand j’étais plus jeune je me sentais un peu à part, même si je suis très sociable j’avais parfois des moments où j’étais isolé, donc je me retrouve un peu dans cet animal. Un autre animal qui a toute mon admiration, c’est le castor. Pour sa force de travail, sa patience et sa persévérance… Pour répondre à ta question, mon animal-totem serait donc une chimère zèbre-castor. (rires)

E • • • Si tu devais emmener une personnalité quelque part à Bordeaux, ce serait qui et où ?

Ce serait Sœur Emmanuelle que j’aurais adoré rencontrer et avec qui j’aurais aimé passer un moment. C’est une personne qui a voué sa vie au genre humain avec le sourire et dans l’Amour ; une force de la nature qui irradiait la joie de vivre. Je l’aurais emmenée à la guinguette chez Alriq pour la simplicité du lieu, paisible, pour voir la beauté de Bordeaux depuis ce côté-là, à discuter de la vie et de l’Amour.

© Anthony Fournier

: • • • Tes projets dans un futur proche et lointain ?

Le 31 octobre c’est la sortie du 1er titre Burst of Laughter (sortie digitale le 2 novembre) du nouvel EP, titres dont les textes ont été écrits par Julie Thuillier, arrangés par DOMBRANCE et mixés par l’anglais Tom Carmichael. Dans la foulée, le 3 novembre je fais la première partie de Roosevelt à l’IBoat, puis une date parisienne à l’international en décembre. Le 2ème titre sort en janvier et l’EP vers fin janvier, avec une tournée qui débutera à ce moment là. J’aimerais beaucoup faire des festivals durant l’été aussi. On va également travailler en parallèle le live, notamment l’aspect scénique avec une chanteuse/danseuse de hip-hop et un batteur.

N • • • Un Monsieur et/ou une Madame HAPPE:N à me suggérer ?

Je pense à Damien Bertrand qui est notre adorable ingé son, arrivé sur Bordeaux il y a deux ans maintenant. Il bosse également avec Etienne Daho, La Femme et Philippe Catherine. Autant dire que pour l’instant on ne le voit pas souvent mais il sera là quand on fera les tournées des stades ! (rires)

• • • Découvrez en exclusivité le clip de Burst of Laughter !

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