Les températures grimpent et Bordeaux m’aguiche de propositions polissonnes. Pour accueillir la saison des amours, je m’accorde un weekend aphrodisiaque.
::: VENDREDI :::
18h – Le weekend commence à l’ouverture de Transparence Temporelle où je découvre une techno rebelle de tous horizons.
21h – Passer une nuit érotique chez Mollat aurait été parfait mais il faudra attendre novembre: ce soir, c’est polar. Je chill donc en VF avec La Femme et Gainsbourg à la soirée Chérie Chérie de la Tencha.
::: SAMEDI :::
11h – Ma flânerie m’aurait sans aucun doute menée au CAPC pour l’exposition « Why not Judy Chicago »… si je ne m’étais pas déjà jetée sur ses vagins universels.
Judy Chicago – Female Rejection Drawing #3
Direction, donc, la galerie DODA – De l’Ordre et de l’Absurde puisque j’ai manqué le vernissage de la nouvelle collection.
14h- Après un bo-bun à l’Épicerie Bordelaise, je file voir La Garçonne à Mériadeck, un film-pépite sulfureux de 1936 proposé dans le cadre du festival Cinémarges.
Je me remets de mes émotions en terrasse, feuilletant les fanzines bordelais Orgasme et Les Monique
21h – Je savoure un couscous à l’œil et un DJ set pour les 5 ans de la C.U.V au coin de la rue. J’en profite évidemment pour y déguster les sélections de mon joli caviste.
23h – Je retrouve l’ambiance intimiste du VOID à la soirée Batifolle moi le corps. Déhanchements jusqu’au petit jour.
::: DIMANCHE :::
11h – Après avoir avalé l’un des meilleurs jésuites de France à La Boulangerie — qui propose un DJ Set à partir de 7h00— et rodé aux puces (oui, on en parle souvent, mais qu’y puis-je si tout Happe:n hante le quartier St Michel ?), je me perds dans les rayonnages du Quai des Livres (102 cours Victor Hugo). La tenancière est spécialisée en littérature érotique et ça se voit sur les étagères : je fais le plein de mots coquins pour me remettre de ma gueule de bois.
14h – Mon weekend thématique m’encourage (enfin) à me rendre au Musée des Beaux-Arts pour l’expo « Bacchanales Modernes », de celles qui se font toujours griller la priorité.
18h – Si j’arrive à sortir de chez moi, je vais à la projection de La sociologue et l’Ourson à l’Utopia en présence de la sociologue d’Irène Théry. J’en profite pour y grignoter de bonnes tartines de saison.